Les entraves au droit
Les entraves au droit
Mme Monique Ferry, membre de la commission droits et libertés, Fondations Nationale de Gérontologie – – Intervention dans le cadre du Colloque vulnérabilités et citoyenneté du 12 juin 2013. (résumé de l’intervention)
Le vieillissement n’est pas unique, il peut être réussi, habituel ou pathologique car au même âge, on peut être dans des situations totalement différentes.
Ce rappel est nécessaire pour faire comprendre que ce n’est pas l’âge biologique qui doit être pris en compte vis à vis du droit mais la situation de la personne : situation de handicap, maladie…
Il existe des lois, règlements et règlementations qui sont basées sur le seul âge biologique et qui peuvent être facteurs d’exclusion sociale alors que ces mesures sont censées protéger.
Il est alors nécessaire de mettre en garde contre l’âgisme (on en avait parlé ici) qui est un facteur de ségrégation puissant, ancien et tu.
Le risque est celui d’un abus de précaution qui transforme les Aînés en une population assistée, passive et dépendante d’un encadrement parfois intéressé.
La conclusion est que le droit doit répondre à des problématiques mais que l’âge biologique ne peut être un critère.
« Tout le monde voudrait vivre longtemps mais personne ne voudrait être vieux » (B.Franklin)